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James Rossiter, l’impatient anglais de retour au Japon

Si depuis fin 2019 James Rossiter regrettait de ne pas avoir pu saluer correctement ses fans japonais lors de son départ du Japon pour retrouver l’Europe, aujourd’hui le pilote du Team Peugeot TotalEnergies se prépare à les retrouver avec enthousiasme. 

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Le 11 septembre, à l’occasion des 6 Heures de Fuji, 5e manche du championnat du monde d’endurance de la FIA, l’ex-pilote TOM’S et réserviste F1 pour Honda va défier Toyota (notamment) sous les couleurs françaises du lion au volant de sa Peugeot 9X8. « Le public, les fans japonais sont extrêmement loyaux, respectueux et fidèles. Toutes les courses que nous disputions au Japon se déroulaient devant des tribunes pleines, plus aucun billet n’était alors en vente, se souvient le britannique qui a couru plusieurs saisons en Super GT et en Super Formula. Cet engouement est absolument unique. La période Covid m’a empêché de pouvoir leur dire au revoir quand ma carrière s’est réorientée en Europe, aussi là je suis extrêmement impatient de les voir, nombreux j’espère, autour de la Peugeot 9X8 #94, que je partage avec Loic Duval, lui aussi passé par le Japon pendant un certain nombre d’années, que j’ai d’ailleurs remplacé chez TOM’S. »

C’est en 2005 que James Rossiter effectue son premier voyage au Japon, direction l’aéroport de Narita (Tokyo) puis Motegi pour un test F1 avec Honda et visite des installations Honda. « C’était incroyable pour moi; j’avais 21 ans. Je débarquais seul et à l’arrivée, aucun panneau, aucun signal en anglais. J’étais un peu perdu pour trouver la station de train. Je suis resté cinq jours lors de ce premier séjour et de suite, j’ai adoré leur cuisine et leur culture qui repose sur l’altruisme, le respect et le sens de l’honneur. »

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L’AVIS DU BRITANNIQUE SUR LA METEO JAPONAISE 

En 2013, le Britannique s’installe véritablement au Japon pour y courir. et a pour équipier, Kazuki Nakajima chez TOM’s.. Après son expérience de plusieurs années de collaboration en F1, il se rappelle avoir été surpris du niveau de professionnalisme, du souci du moindre détail sur les autos utilisées dans ces championnats nippons. « Ils nous engagent nous pilotes européens car ils veulent que leurs pilotes nationaux se confrontent au meilleur, à l’international, explique James Rossiter, vainqueur dès sa deuxième course sur le sol japonais. L’ambiance dans l’équipe était fantastique, très familiale. Pour la communication, je me servais de mon expérience passée avec la F1, de mes connaissances sur la manière de travailler des japonais que j’avais alors pu découvrir. »

Si le Japon compte de nombreux circuits, certains étant considérés comme des références internationales, sa  »météo » est aussi particulière. « L’été vous pouvez avoir de la chaleur, humide. Au même endroit, à une période différente de l’année, quand il pleut le matin, vous pouvez être à peu près certains que cela ne va pas s’arranger, au contraire, avec la journée. Comme à Fuji. J’ai souvent couru sous la pluie au Japon, j’adore. Vu où j’évoluais plus jeune, en Angleterre, je suis habitué à ce genre de conditions » résume Rossiter, fort de ces années passées au Japon.

Comme Loïc Duval, James Rossiter aura à coeur de partager son expérience du Japon avec la Team Peugeot TotalEnergies, à l’occasion des 6 heures de Fuji, début septembre.

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