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Brice Gaillardon : « Dans une équipe de course, technique et humain sont essentiels »

Brice Gaillardon, ingénieur piste de la PEUGEOT 9X8 #94 du trio Duval-Rossiter-Menezes, entend rassembler tous les atouts nécessaires pour disposer d’une structure gagnante dès 2023. 

« Pour chaque compétition, l’objectif est toujours de gagner ». Le fond comme la forme, soit un résumé cash sur un débit très décidé, témoigne de l’engagement de Brice Gaillardon et des ambitions de Peugeot Sport pour son retour en Endurance.

« C’est pour cela que nous courons cette année pour préparer la saison 2023 et obtenir des résultats » confirme l’ingénieur de course de la PEUGEOT 9X8 portant le #94, précisant : « Je ne suis pas le plus patient.»

Fort d’une expérience multiple en sport automobile (monoplace, 24 Heures du Mans ou Formula E), ce centralien a hérité de la passion pour la course, pour la compétition, de ses parents, de sa région aussi, l’Occitanie où l’on pratique courses de côtes et rallyes. Ami de Romain Dumas, double vainqueur des 24 Heures du Mans au général, il est lui aussi très vite attiré par cette épreuve légendaire. Rejoindre le Team Peugeot TotalEnergies pour gagner dans la catégorie Le Mans Hypercar face à une concurrence intense lors de l’édition du centenaire des 24 Heures est une évidence pour Brice Gaillardon, présent dès les premiers tests du tout nouveau prototype français, comme cela sera d’ailleurs le cas pour l’intégralité des séances suivantes. « Je ne conçois pas de ne pas assister à tous les roulages, qu’il s’agisse d’essais privés ou de courses. Mon rôle est d’assurer le lien entre les différents acteurs du programme, ingénieurs, mécaniciens, pilotes… Cela concerne autant l’aspect technique que l’aspect humain. Dans une équipe de course, technique et humain sont essentiels.»

 

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Au bureau, à Satory, comme sur les circuits en épreuve du championnat du monde FIA d’endurance, l’ingénieur piste suit continuellement la PEUGEOT 9X8 hybride, sous toutes ses formes : voiture de course ou celle dédiée aux essais ou encore le simulateur qui est recorrélé aux programmes épreuve après épreuve, donc après Monza puis Fuji. Il scrute tout : « Les problèmes mécaniques sur la voiture comme le fait que la cagoule d’un mécanicien ne dépasse pas du casque…En nous engageant en course, à Monza, en juillet, nous sommes entrés dans le cadre organisé de la compétition. Cela vaut pour la voiture comme pour l’équipe. En essais, nous menions notre programme, désormais notre programme doit s’insérer dans un agenda précis. Si à Monza, des choses nous ont sauté aux yeux, à Fuji, nous avions nettement moins d’inconnues. Rien ne remplace la course.»

 

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Au Japon, le Team Peugeot TotalEnergies aurait pu grimper sur le podium, sans des soucis sur le circuit d’huile. « Nous disposons d’outils qui nous permettent d’anticiper la compétitivité de nos concurrents et de nous situer. Nous savions qu’il nous manquait encore de la performance pour rivaliser avec la tête de course, nous avons encore du travail.» Et l’équipe s’y emploie. De nouvelles séances d’essais sur des circuits différents sont programmées, des sessions au simulateur à Satory également, et les prototypes de course ont été entièrement désassemblés puis remontés après diverses vérifications.

A Bahreïn, le 12 novembre, la compétition passera à 8 heures et non plus 6, avec des conditions climatiques nouvelles comparées à Monza et Fuji, un environnement tout autre, avec du vent et du sable parfois. « Le kilométrage supplémentaire à parcourir, ainsi que ces nouvelles contraintes constitueront un nouveau challenge, et nous permettront de mettre à l’épreuve les composants de la 9X8 dans l’objectif de préparation des 24h du Mans 2023» Cette nouvelle expérience contribuera à la performance de 2023.

 

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