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L’Australian Touch d’Aaron Cameron au Castellet

L’Australian Touch d’Aaron Cameron au Castellet

Fin octobre, l’Australien Aaron Cameron a vécu une expérience inhabituelle, pour ne pas dire extraordinaire: champion de sports mécaniques, le jeune homme de 22 ans a, grâce à un échange « pilotes Peugeot 308 TCR », pu découvrir la compétition en France.

Aaron TCR France 4

Avec une Peugeot 308 TCR arborant fièrement les couleurs de l’Australie, il a participé à ce qui pourrait être considéré comme la course des nations du sport automobile, les FIA Motorsport Games. Le terrain de jeux se situait à plusieurs milliers de kilomètres de ses circuits habituels, en France, sur le Paul Ricard au Castellet. Inscrit dans la catégorie dédiée au TCR pour Touring Car Cup, il évoluait avec une quinzaine de pilotes représentant notamment la Suisse, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, le Vénezuela, l’Argentine, la Norvège, la Suède, le Canada, l’Irlande ou encore la France, avec Teddy Clairet.

Ce dernier, concurrent une fois casqué, s’est avéré un précieux guide dans l’apprentissage du circuit. En effet, hasard des calendriers, le Français rejoignait quelques jours après l’Australie et la structure qui fait courir Aaron Cameron en Australie, pour s’engager à Bathurst. L’échange d’expérience était précieux pour l’un comme pour l’autre.

Aaron TCR France 2

« Des mon arrivée à l’aéroport, j’ai pu constater la différence avec l’Australie, raconte Aaron Cameron, soulignant déjà : les routes, les autoroutes. »

Que dire alors du circuit Paul Ricard, au Castellet? Les standards entre l’Europe et l’Australie peuvent légèrement différer. « Les infrastructures m ont surpris. Je ne m’attendais pas à des espaces aussi grands. Les dispositifs sont hyper professionnels. C est un sacré niveau. Je m’en suis rendu compte lors du tour de découverte. Le développement du circuit demandait un pilotage précis même si les zones de dégagement rendent possible les erreurs, alors qu’à Bathurst, la moindre approximation, la moindre erreur se paie cash. C’est une expérience incroyable. J’ai beaucoup apprécié aussi l’équipe Clairet, un team pro et familial,  avec une très bonne atmosphère » insiste le pilote australien, qui a étudié également les différences culinaires, entre l’Australie et la France. Il a moins goûté les limites du circuit, et le nombre d’avertissements reçus pour non respect des limites de la piste lors de ses premiers roulages.  » En course, j’ai eu quelques bonnes batailles avec d’autres concurrents. Comme le Canada. »

Teddy & Aaron AUS

Si l’expérience ne s’est pas terminée avec une médaille pour l’Australie et Aaron, le résultat est ailleurs. « J’ai appris énormément, découvert d autres façons de courir. L’exploitation de la Peugeot est différente sur une épreuve comme celle-ci. Les réglages, les vitesses sont particulières, spécifiques aux demandes des tracés. Je suis prêt à recommencer. »

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